Pourquoi le pays du petit Lapin blanc alors que j’étais censé être dans le sud de la France, ou plutôt au nord de la France selon les critères Marseillais (au dessus de Marignane c’est déjà le nord de la France, et au dessus d’Avignon c’est carrément la Sibérie).
Bref revenons à notre lapin blanc, car comme dans le conte de Lewis Carroll ’’Alice au pays des merveilles’’, j’ai rencontré plein de gens bizarre dans des lieux étranges, dans un pays incroyable, en suivant un mec ’’traaaanquille’’ …
On arrive ’’traaaanquille’’ à une soirée, quand on voit mon lapin blanc (en fait il était jaune mon
lapin, mais si je devais tout expliquer ça deviendrait rapidement le
bordel) en train de courir avec un verre à la main (dans le conte il avait une montre et arrêtait pas de dire ’’je suis en retard, je suis retard’’) là, il avait un Mojito à la main et arrêtait pas de dire ’’ça farte, ça farte’’…En fait, y-avait plein de gens bizarres, tous jaunes, autours de nous en train d’hurler ’’cassé, cassé…’’ Ca fout la trouille !!!
En plus, il avait un chapeau franchement chelou avec un drôle de
string en collier de bonbon. Apparemment, ça attire la femelle. Faut dire qu’il avait 40 ans, le lapin, et 40 ans ça se fête. Ca c’est fini à 3h du mat’.
40 ans ’’L’expérience’’ qu’il dit.
Le lendemain matin, j’ouvre les volets, et là, je tombe sur des
moineaux d’au moins 15 kgs perchés sur l’arbre en face de la chambre. Vraiment trop bizarre le jardin du lapin!
Tu m’étonne que ça faisait un drôle de bruit le matin.
Dans le registre bizarre, il faisait chaud et le sol était tout sec. 15°C !!! Trop fort le Mojito d’hier soir. T’y crois pas !
Tu prends le vélo, t’es en short, en Tee-shirt et tu commence par 25 minutes de grimpette.
Arrivé en haut de la première montée, une superbe vue sur le massif des Costes se présente sous nos crampons. Là c’est sûr, je rêve, car la semaine dernière, il faisait –3°C, et je râlais comme un putois dans la boue.
Peu après, on s’est enquillé du single toute la matinée à rythme soutenu. Un pur bonheur, sur un terrain sec et cassant avec peu de portions plates. Que de looooongues montées et de très trop courtes descentes. Seul un pépin de manette de dérailleur est venu cassé le rythme. Pépin résolu au bout d’une bonne demi-heure, car le ressort était parti, sur l’écrou qui tient le bidule, qui vient en butée contre le machin, le tout retenu par une petite patte qui vient se loger dans le bitoniau. Démonté et remonté sans schéma technique.
Après 3 heures de bonheur, nous sommes partis retrouver les juniors, qui cherchaient de leur côté des gapounets et grosses doubles à titiller. Là aussi, ca passe ’’Traaaanquille’’
Après … après, je me suis réveillé, j’étais à Beynes, il fait 3°, il pleut et je crois que je vais aller tourner sur Fontainebleau dimanche prochain... En attendant, je vais me coucher.
Grand merci à Thierry (mon beauf) et sa petite famille pour ce petit moment de détente et bonheur.