Les Coiffeurs à la Mer: 4e partie

Dernière sortie des Coiffeurs ce matin. Vince étant parti (sniff!), il ne reste plus que Super Power pour m'accompagner.
Comme Gilles était absent lors de la dernière sortie au départ de la Napoule, je ne pouvais pas le laisser rentrer au Manet sans lui faire découvrir le Single de Vince.

Je l'ai donc globalement promené sur un parcours similaire à celui de la dernière sortie, mais agrémenté de nouvelles pépites.
Ci dessous, une vue depuis le col du Perthuis:

Vous voyez le cours d'eau à sec, tout en bas? A côté, il y a un chemin. C'est par là qu'on va remonter, un peu plus tard.

Je laisse le soin à Gilles de livrer ses impressions sur le parcours, mais je crois savoir qu'il a apprécié.

Ci dessous, des clichés de singles globalement inédits, quelques km après être sortis du single de Vince:

Une vue sur les Adrets (au loin), juste au dessus du lac de St Cassien:

 Comme Gilles n'en avait visiblement pas assez, nous avons fini le parcours par une variante en descente pour le moins... engagée. Ce fut un bonheur absolu. Je l'ai finie avec les cuisses en feu. Super Power, lui, est descendu sans même y penser.

Pas de taule, pas de pépin mécanique, avec une température clémente (30-32° degrés).
Les chiffres maintenant: environ 55 km pour un peu plus de 3H30 de pédalage et 1720 m de D+ au GPS de Gilles.
Autant dire qu'on n'a pas amusé le terrain!

Le tout sans un nuage, bien sûr...

Dimanche dans la boue du Manet

Départ à 9h du Manet

Les Coiffeurs à la mer: 3e partie (17 août)

Troisième sortie ce matin, au départ de la Napoule.

Petit bémol avant même de démarrer, Gilles est forfait. C'est une misère car le parcours a été dessiné spécialement pour lui.
Vince, de retour de Gourdon, m'avait demandé un 55 km dans l'Estérel. Dont acte!

 

Entrée dans les massifs par Théoule, par un petit single technique de tout premier plan, qui de surcroit offre une vue non négligeable. Dans la photo ci-dessous, le Vince en train de se battre contre la caillasse.

Puis, une petite grimpette sur piste jusqu'au col de Théoule:

Et descente au fond des gorges jusqu'au Lac de l'Ecureuil, par un single qui tue. Gilles, c'était pour toi. Regardez comme il est magnifique:

On traverse le lac, à sec, et on admire la vue:

Vince était embêté, il n'avait pas de réseau.
On remonte pendant une bonne vingtaine de minutes avant de redescendre par des singles techniques jusqu'au col du Balladou, où l'on emprunte de nouveau des singles fabuleux (si si, ils sont vraiment tous fabuleux):

On arrive au Col de Belle-Barbe, le point bas de la sortie (50 m) avant de remonter sur une petite demi heure vers ce qui est le hot-spot de la sortie: le Single de Vince.

Vu comme ça, l'entrée n'a l'air de rien, même pas d'un single. Et pourtant, et pourtant...
Demandez à Vince, c'est probablement le single le plus éprouvant que l'on connaisse. Un single hyper technique, qui monte sans cesse sur... 10 km!
Vince a un peu explosé et a mis des morceaux partout 😀

Sur les 10 km on est à flanc de montagne et sur notre gauche, il y a une vue panoramique de bout en bout.

Vince, teigneux, donne tout ce qu'il a:

Après une heure d'ascension très très éprouvante, on arrive au point haut de la sortie (460 m) et une vue sans qualificatif (enfin, je n'en trouve pas):

Un peu de faux plat en descente, un peu de faux plat en montée, un dernier sérieux séchoir et c'est la bascule vers la maison.

Les chiffres: 50,5 km.
Le single de Vince subi sous une température au compteur oscillant entre 34 et 36 degrés (ça n'aide pas).
Moins de 4 heures de pédalage et près de 1500 m de D+.

Douche, bière et dodo pour conclure!

Les Coiffeurs à la mer: depuis Grasse vers les gorges du Loup.

Ce 15 août, pas de jour férié pour les Coiffeurs A La Mer.
Vince nous avait concocté un petit parcours sur son GPS, pas piqué des hannetons.
Pour info, nous l'avions déjà initié il y a deux ans, mais une erreur d'aiguillage nous avait fait rater la Descente du Paradis (dans le texte), un soi-disant haut-lieu du VTT selon les pépères du cru.
A la place, nous avions eu droit à ce que Vince et moi avions baptisé la "descente aux bestioles", une descente que nous avons du faire à fond de train et les yeux fermés, à cause des milliers de taons qui fondaient sur nous. Brrr!! Rien que d'y repenser, j'ai des frissons...

RDV à 8H chez Vince, à Grasse. Est-il nécessaire de préciser que Gilles était en retard? Non? OK OK, je ne dis rien alors.

Départ un peu plus tard donc, à 260 m d'altitude pour une petite ascension qui nous montera à 1250 m.

Ici, à environ 500 m au dessus de la mer, une vue sur la baie de Cannes.

La grimpette continue, dans la caillasse qui roule sous le pneu, jusqu'à environ 1000 m.
Un début de fatigue ne semble-t'il pas marquer nos braves Coiffeurs?

  

On continue de monter, avec le vélo entre les dents, sur un chemin un poil compliqué. L'avantage, c'est qu'on peut admirer tranquillement le paysage:

Point haut de la sortie: le col du "cale pied" (ci-dessous), à près de 1250 m. Là, toute trace de fatigue est évanouie, les lascars sont prêts à dévaler le single qui suit, dans la caillasse: une vraie tuerie

Le début dudit single:

Quelques km sur un plateau désolé, d'une grande beauté minérale avant d'arriver sur une vue superbe aux abords des gorges du Loup:

De nouveau des singles monstrueux, techniques, ludiques et physiques sur un profil descendant, avec la mer en ligne d'horizon:

Une petite pause (pour reprendre notre souffle) et pour immortaliser le village (classé) de Gourdon, sur un pic rocheux:

Pour en finir avec les images, quelques vues depuis Gourdon:

A la sortie de Gourdon, on trouve ENFIN la Descente du Paradis.
Je vais la faire courte; deux hypothèses: soit les zozos qui ont répandu sur la toile que la descente en question était le nirvana du VTTiste sont des champions du monde de descente, soit nous sommes des chèvres pathétiques.
La descente est juste infaisable. Gilles a tenté sans relâche de monter sur le vélo, mais pour en descendre quelques mètres plus loin.😖
Quant à Cosette, il s'en est mis une bonne, à l'arrêt sur des cailloux plutôt inconfortables. 😭
Bref, j'ai râlé, braillé tout ce que je pouvais.
Vince a sagement tout fait à pied. Il a eu bien raison.
Le pire, c'est que ça n'en finissait pas cette horreur!

On quitte enfin ce cauchemar et on suit un single à flanc de falaise sur plusieurs km, à l'ombre, avec à notre gauche les gorges: splendide!
Encore des singles, puis quelques tout petits km de route pour descendre au point de départ.
Les chiffres selon Vince: 45 km, 1200 m et des brouettes de D+, 6H de sortie.
Oui, la moyenne est basse, mais c'était TOUT sauf roulant.

Une sortie fabuleuse, que même cette cochonnerie de Paradis n'a pas réussi à entâcher.

Demain, la suite de nos aventures!

Magic Esthérel, ce dimanche 13 Aout

Faute d'une connexion potable, les photos et LA vidéo viendront plus tard.
Superbe échappée ce dimanche d'aout en compagnie de Vincent et Alain.

Pas déçu du détour, nos 2 lascars nous ont mignoté une sortie inédite dans l'arrière pays de l'Estérel.
Départ depuis la ville de Mandelieu, nous grimpons rapidement dans le massif rouge.
Changement de décor vue plongeante sur le golfe de la Napoule, nous suivons un chemin 4x4 durant plusieurs kms.

 

 

Après quelques D+ nous passons sur des singles pierreux et cassants magnifiques. L'environnement nous galvanise.

Vincent est méconnaissable de virtuosité.
Les marches pas de problème il les maitrise, les pierres roulantes menaçantes, il les contourne. Alain lui est au sommet de son art. Petite difficulté: nos 2 compères refusent un passage rocheux en légère pente à flanc de montagne. C'est finalement ce dernier indice qui les retient je pense; la peur du vide. On ne va pas rester sur un échec, je passe avec les encouragements des 2 lascars et sous l'oeil de la caméra.. ouf l'honneur des coiffeurs est sauvé.

Retour, notre Vince sent un peu le carbone, moi à peine mieux et Alain donne l'impression de ne pas avoir forcé.. énervant.

En final, bonne rigolade, superbe parcours technico-ludique. Salivez en attendant les illustrations..