Les photos de la sortie du 08/01

Comme promis, vous trouverez quelques photos de cette sortie extrêmement boueuse et glissante.

Nous sommes partis sous la pluie et dans le froid (1°c). Franchement j'ai eu un mal de chien à me botter le cul, pour monter sur le vélo, surtout qu'à 2 pas du parking l'auberge du manet servait de bons cafés, confortablement installé dans des fauteuils en cuir devant la cheminée qui devait tirer comme une folle.
Bref, après un départ laborieux, on traverse rapidement la ville pour s'engager dans les petits sentiers de la minière. Bruno, impérial, ouvre le bal. Affuté comme une lame et propre comme un sou neuf dans son pilotage ...
On tournicote un peu sur les hauteurs, jusqu'à ce qu'on découvre qu'une rando, organisée par un club de Versailles ou autre, est train de flinguer tout simplement les chemins gorgées d'eau. On essaye de zapper le parcours pour tomber sur la première petite marchounette ...

Je pense qu'il n'est pas nécessaire de commenter ce document accablant. Alain P.... (pour ne pas nuire à son anonymat) décide de mettre pied à terre. Cette marchounette sera d'ailleurs son seul moment d'égarement, et je dois avouer qu'il nous a sorti des raidillons de toute beauté par la suite.

Malheureusement pour nous, nous recroisons de nouveau la route de la randonnée. Cauchemardesque !!! De la boue, de la boue et encore de la boue.

Pierre commence à s'énerver sévère et menace de nous eparpiller façon puzzle aux quatres coins de la minière si on ne sort pas immédiatement de ce bourbier. Donc, Olivier, comme à son habitude nous trouve un petit single à défricher.

Bruno, décidement très en forme, se laisse descendre comme un chef jusqu'en bas d'une descente assez piegeuse. L'esprit du grand pentu négatif commence à couler dans ses veines ...

On traverse la minière à vitesse supersonique en espérant moins de boue de l'autre côté (étang de la Geneste) mais malheureusement c'est le même topo, voire pire. On traverse la 186, à la hauteur du pont Colbert, toujours à la recherche de terrain moins gras et de petits singles pentus.

Pour l'anedocte, les free-riders, une fois n'est pas coutume, n'ont pas coiffé le tronc d'arbre qui surplombe le GR en direction de Meudon, puis nous avons poussé jusqu'à Chaville.

Pressés par des contraintes horaires, nous sommes rentrés sans musarder aux voitures, complétement crottés, trempés et gelés.

A dimanche prochain pour de nouvelles aventures.