mardi, février 26, 2008

Escapade d’une journée du côté du mont Canigou…ou presque, à Ile sur Têt (66), pour aller jouer les « Garouteurs »….



Profil de l’étape : 70km, 3000MD+ annoncé.

Après avoir essayé en vain de motiver les troupes pour aller faire un petit tour à 900Km de Paris, pour faire goûter un peu de poussière de sable à nos crampons, Franck et moi partons tout de même affronter pour la deuxième année consécutive la sublime rando VTT de début de saison : LA GAROUTADE.

Nous nous la jouons totale baroude avec au programme : camping.
Alors après un réveil samedi à 3h30 du mat, et 9 H de route, nous arrivons avec un beau soleil et la tente à monter. Pas de panique il est 15H et l’accueil du camping n’ouvre qu’à 16H ! (Normal, dans le sud la sieste dure de 12H à 16H…fait trop chaud pour travailler)



Nous en profitons pour faire un petit tour de vélo en ville, puis nous allons chercher nos plaques de cadre au complexe « la catalane ».



20H, la Pasta partie est de rigueur, en amoureux, sous un ciel étoilé (ce qui laisse présager d’un temps plutôt ensoleillé le lendemain…),le tout sur un bout de table de camping emprunté de manière inopinée à un mobil home inhabité.


Dimanche, 6H le réveil sonne. Après une nuit pas appréciée par tous (en tout cas moi avec 2 duvets je n’ai pas eu froid…), petit déj frugal pour une journée casse patte…
Franck toujours dans les bras de Morphée…


8H15, le départ a sonné pour nous. Pas de départ en masse, donc pas de pression pour faire ça place, ça change…
Nous partons avec un temps plutôt gris et frais. Le soleil se cache, tant mieux nous souffrirons moins de la chaleur dans la première bosse.
10 petites minutes d’échauffement sur le début de parcours nous emmène gentiment vers la première difficulté.
Les montées sont principalement sur piste, sans grosse difficultés techniques, le genre de pente ou tu te cales dans un rythme et tu n’en bouges plus…Ou presque ;
1ère bosse et déjà un pépin technique pour Francky, remontée de chaîne qui vient se caler juste dans les rayons ! Pas cool. Du coup, court arrêt pour enlever la petite laine du matin, car il fait déjà plus chaud avec un peu de grimpette ; j’en profite pour mitrailler le big…

Juste derrière entrain de se faire déborder…









Tout va bien dans cette première ascension, à tel point qu’on se tire une petite bourre à 15Km/h de moyenne dans la pente, juste histoire de chatouiller les gars du coin qui n’aime pas trop se faire passer par les filles…;
Au bout de 15 bornes, Garmin annonce déjà près de 800M de D+… chouette on va enfin pouvoir goûter la première régalade de la journée : une bonne descente qui tabasse bien à l’image de toutes celles à suivre d’ailleurs ! Tout en single à travers les bois, dans la caillasse, avec tantôt un peu de glissade freestyle pour garder le vélo dans la trace, tantôt de bonnes marches au milieu des cailloux ! Que du bonheur ! Le genre de descente ou c’est la vitesse qui fait que tu passes tous les obstacles sinon, tu y laisse ta clavicule comme certains l’on fait cette année…


Nous arrivons sur une route qui nous mène au premier ravito. Pas vraiment faim, mais j’attrape rapidos un quartier d’orange, histoire de… franck mange un petit bout rapide aussi, puis après un peu moins d’1 minute d’arrêt nous repartons plus motivés et enjoués que jamais.
Nous attaquons la 2ème bosse, avec près de 400M à grimper, sous un soleil léger qui commence à pointer le bout de son nez. Petite descente serpentée gentillette avec quelques silex qui dépasses ci et là qui auront raison de mon nobinic arrière de section 1.8 (un peu juste pour ce genre de terrain…), gros pchiit à l’arrière, paf !crevé ; juste au pied de l’ascension à suivre, histoire de bien casser le rythme et de refroidir juste ce qu’il faut… Super MC GUY répare, j’en profite pour attraper une barre énergétique, et au bout de 10 minutes nous repartons.
Nous arrivons au 2ème ravito, et un petit coup de moins bien se fait ressentir par franck. Mais comme je suis impitoyable, je ne lui laisse à peine le temps d’attraper de quoi grignoter (un bout de pain bio je crois et du saucisson), et nous repartons pour enchaîner un single en descente avec des petites portions en déverts, et des virages parfois piégeux, nous sillonnons entre les arbres ou il y a même de temps à autre à peine la place pour que le guidon passe ! Petit passage de rivière, nous regrimpons, avec quelques bossellettes en single qui ressemble de loin aux murs de Chevreuse…De très loin, car le grip est totalement différent même si sur ces rares portions, nous trouvons tout de même quelque difficultés techniques communes telle que racines, ou petites marches en montée…Avec des % de pente quasi similaire. Mais encore une fois, rare seront ces portions. Généralement elles précèdent de belles descentes qui « cague » comme ils disent là-bas.
Nous arrivons au 3ème ravito, au pied de l’ascension nous menant vers la principale difficulté de la journée le CH3. Nous croisons Pédalator et mary du VCMB. Nous ne nous arrêterons pas non plus à ce ravito.
Le soleil commence à bien chauffer, à moins que ce ne soit l’ascension qui nous chauffe le corps et l’esprit… Pour l’avoir déjà faite l’an passé, nous savons, que cette bosse sera sournoise : toujours sur piste, mais longue, avec quelque portion de replat permettant la relance, puis enchaînement de 3 bons murs, le fameux CH3, ou même en 34, le rythme de moulinage se fait lent… Juste avant d’enchaîner les murs je commence à frôler la surchauffe, et décide de m’arrêter 2 minutes, le temps de mettre les mitaines et d’enlever ces gants d’hiver devenus insupportables avec la chaleur, changer les lunettes de verres blancs à verres soleil, et d’attraper un gel anticrampes. Un peu plus haut je vois franck, me regarder avec un sourire en coin qui en dit long sur ce qui reste à venir…

Après le passage du CH3, nous arrivons sur le 4ème ravito, ou là, une pause s’impose et je me jette à 3 reprises sur la menthe à l’eau et attrape quartier d’orange et bananes. Franck aussi en profite pour grignoter.






La suite sera beaucoup plus cool : belle descentes, toujours bien engagées, bien que pas très pentues,petites grimpettes, de grosses portions ou l’on se refait gentiment, passage sous un tunel, quelques portions de routes nous amènent vers le village de RODES, ou est posté le 5ème ravito. Nous cassons de nouveau la croûte.






Nous repartons, et peu de temps après je casse
successivement chaîne, et 2ème crevaison du pneu arrière ; cette fois la chambre à air de sauvetage a été pincée.
Le problème c’est qu’il reste encore une bonne quinzaine de borne, dont au moins une grosse descente (la dernière), sans compter les passages sur le plateau avec les portions de portage (…) et nous n’avons plus de chambre à air de secours. Y a plus qu’à croiser les doigts, et faire attention ou l’on pose les pneus dans les descentes… facile à dire, un peu moins à faire…









6ème et dernier ravito juste au pied des derniers 300m d’ascension ; nous discutons un peu avec les gars de l’orga qui nous reconnaisse car ils étaient déjà au même poste l’année dernière. Nous plaisantons un peu, car on est nettement plus frais que l’an passé au même poste au même moment. C’est encouragent. Ils nous disent que cette fois si on veut pouvoir goûter au miam miam de fin de circuit prévut, il faut mettre un coup de gaz, car il y a du monde et c’est pas gagner qu’il en reste…Alors, s’étant fait avoir l’an passé, cette fois, et sentant sans doute « l’écurie » arriver, je me dépêche de repartir du ravito, et franck me rattrape, enchaînant toute la bosse plateau intermédiaire limite plaque, sur un rythme effraîné que je m’efforce de suivre. Heureusement la piste offre de nouveau un bon rendement.

Nous avalons la dernière descente avec une lucidité parfaite, qui me vaudra quelque crampe aux mains d’ailleurs tellement nous l’avons déroulé rapidement.

15h30, après 7H15 d’effort nous rejoignons l’arrivée frais comme des gardons, ou presque…
Direction le miam miam bio prévu par l’orga :
Le verre de l’amitié nous est offert, (nous choisissons jus de pomme bio), et nous récupérons notre cadeau bonus grand parcours : un beau bidon.





Au menu : carottes râpées, boulettes de viandes avec du riz, et brownies.





Au final, le compteur POLAR indique 73,5Km et 2350M de D+.
Nous nous sommes une fois de plus régalés sur cette belle rando. Nous repartons sur Paris le soir même après une bonne douche chaude.
Arrivée au dodo à 3H du mat…

A bientôt pour de nouvelles aventures !

CR by Emy le 26/02/2008

4 Comments:

Blogger BIGFRANCK said...

Il est tout de même à noter des cris "bizarres" de la Miss dans la première descente, que celle-ci se garde bien de mentionner... :-)

Sinon, je confirme que c'était une super journée

vivement l'année prochaine.

2/26/2008 7:12 PM  
Blogger RadicalMiros said...

Pour du compte rendu ... c'est du compte rendu.
On y était presque.

2/26/2008 11:49 PM  
Blogger Cyrille_thom said...

Tres joli maillot Big!!!

2/28/2008 9:07 PM  
Blogger Cyrille_thom said...

Tres joli maillot Big!!!

2/28/2008 9:07 PM  

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