CR du 20/08 (par La Guepe)

Sortie de reprise avec les coiffeurs du Manet

Après la coupure estivale, une séance de reprise du vélo improvisée pour ma part la veille au soir. Rendez-vous à 8h25 chez Jojo avec les joyeux lurons du Manet. Je retrouve sur place Al, Peq, Vince et Christophe. Puis nous nous rendons tous chez le Maq où nous attend également Pierre. Première surprise : le maquereau a meilleur goût du point de vue automobile que coté deux-roues puisqu’une magnifique Lotus noire trône dans son garage. Un pur bijou visuel. Les maquereau-mobiles sont elles-aussi présentes : la grise est maintenant équipée d’une roue de 700 à l’avant (élément propice à de futurs OTB) mais c’est la jaune qui sortira aujourd’hui. Toujours aussi ridicule d’autant plus que le Maq nous sort ses chaussures d’hiver pour compléter le tableau. Nous nous lançons et d’entrée, le Maquereau emmène le banc à vive allure dans le bois du Manet. Lui d’habitude si sage en début de sortie, voir même traîne-la-patte, nous peinons presque à le suivre dans ces chemins qu’il connaît bien. Nous passons sur le bord de l’étang du Manet et évitons soigneusement le single d’Olive, certains prétextent une terrain trop humide… Le Maq coupe brusquement son effort et se met en queue de peloton. Nous arrivons sur le single du fond de Manet que nous prenons en direction du Mesnil. Le terrain est impeccable malgré les pluies quotidiennes de ce mois d’août pourri. Pierre mène la danse pour traverser le plateau du Mesnil avec un vent fort désagréable. Nous rentrons dans le bois au-dessus de Levis St Nom, attaquons le faux-plat qui a tant fait hurler Miros il y a quelques temps, puis c’est la variante à Fifi qui laissera la majorité du groupe à pied. Nous chutons au Lavoir de Maincourt puis attaquons la cote à la sortie du village. Nous montons groupés à une allure cool alors que le Maquereau tente une percée entre moi et Al. Il n’y a pourtant qu’un trou de souris entre nous mais le Maq frotte des deux cotés pour forcer le passage. Ni Al ni moi ne l’entendons de cette oreille et le Maq n’arrivera point à trouver une solution. Il reporte son attaque quelques mètres plus loin lorsque le terrain est plus dégagé. Je lui prends immédiatement la roue mais il coupe son effort assez vite. Probablement de l’intox de sa part mais il finira l’ascension à un rythme cool. Regroupement au sommet puis nous prenons le single de la maison de fer avant de chuter à Fourcherolles par la descente aux racines. Nous entendons le Vince crier et nous attendons au pire mais plus de peur que de mal, le bougre s’en tire bien. Nous entrons dans les Vaux de cernay par la côte goulotte qui nous mène tout près de Garnes. Descente dans le sable et entre les rochers, petite saut au passage et nous reprenons le track qui nous emmène à la petite houssière. Nous reprenons dans le bas la pinède et un nouveau mur que la majorité gravira à pied. Montée vers les anciennes carrières. La première ne pose pas de soucis. Quant à la deuxième, Al shunte tout simplement la petite descente pourtant fort sympathique. Vince nous fait encore très peur et se couche avec son vélo tandis que le Maq et Christophe sont à pied. La Sortie de la carrière sera du même calibre et le groupe compte alors une majorité de piétons. Nous chutons à l’entrée de l’abbaye où nous faisons la pause avant d’entamer la côte du coiffeur par sa variante, Pierre tire cependant tout droit. Regroupement au sommet puis le GR au dessus de l’abbaye mais nous remontons de suite sur la bosse pour attaquer le single des cuvettes de la JR06. Là encore, de multiples passages à pied pour les uns et les autres. Nous remontons vers les toboggans. Puis j’innove en reprenant le départ des singles de Phil GT mais nous prenons alors un passage un peu sauvage dans une ravine qui en fait grogner certains mais qui aurait ravi Miros. La suite est meilleure avec une remontée dans les sapins et les fougères avant de chuter devant l’abbaye. Je tire mon chapeau à ceux qui ont négocier le premier virage au tout début de la montée. En bas, nous longeons la propriété de l’abbaye pour basculer de l’autre coté des Vaux, versant Saint Benoît. Puis nous entamons le single JR06 à contre sens et dans les fougères. Un véritable bonheur ce sentier vraiment. A la sortie de ce single, nous choisissons la remontée, inédite pour ma part, sur le plateau, la difficulté apparaît à la fin, un sol peu adhérent dans les feuilles et les racines. Personne ne sort indemne de cette montée qui fait mal aux organismes, d’autant plus qu’elle se présente après la succession de murillons du single précédent. Nous chutons à l’entrée des Vaux, l’étang de Cernay, les cascades, puis c’est de l’inédit pour moi, un single qui surplombe l’étang des Vaux, du type Fontainebleau, entre les rochers en grès. Génial ! Le Maq affirme devant tout le groupe qu’il a passé une dalle déversante en grès mais personne ne l’a vu et ne le crois. Une seconde tentative devant témoins se révèlera un échec. Pauvre Maquereau !!! Nous reprenons toute la partie est des Vaux, suivant le tracé de la JR05 avant de remonter vers le haut de Garnes par la côte sans intérêt qui passe le long du monastère. Il est 11h30, c’est un difficulté peu technique, et nous nous attendons à voir jaillir le Maq. Ce qu’il fait avec mollesse, Christophe et moi-même lui emboîtons la roue, mais une nouvelle fois, il coupe son effort. Info ou intox ! Pas de retour du Maquereau dans l ‘ascension, il n’est visiblement pas en forme ou il cache son jeu. Connaissant le loustic, j’opte pour la seconde solution. A la petite houssière, nous reprenons la grande allée avant de redescendre à Fourcherolles par la ravine de Champ Romery. Une descente très rapide où nous perdons le Vince. Le Maq part à sa recherche en espérant qu’il ne soit pas fracassé la tête comme l’autre fois. Moi, je mets les voiles par la route car il est 11h45. Arrivé à Saint Rémy juste pour les 12 coups de la cloche de l’église, timing respecté pour une sortie bien distrayante.

A bientôt sur un vélo, Cyrille.

En ce qui concerne la suite: crevaison du Al 1 km plus loin: pneu coupe net sur 4 cm par un vilain caillou coupant comme une lame de rasoir. Seul Pequeno est reste avec moi. Les autres se sont barres comme des malpropres. Pfff...
En nous dirigeant vers Maincourt, on tombe sur Vince, qui, perdu, tournait en rond comme un malheureux. On prend tous les 3 la direction de Maincourt, donc, puis du lavoir. On monte sur le plateau juste apres le lavoir et on rentre paisiblement aux voitures. 50 km pour nous au compteur. Et environ 900 m de D+ selon Christophe.
Une sortie ideale pour Al un peu a la ramasse apres 3 semaines d arret. Du fun et des cotes. Mais j etais cuit comme un merguez en arrivant...

Al